C’est en tout cas le projet qu’est venu défendre Édouard Fritch, président de la collectivité d’outre-mer, lors de sa visite à Paris le mardi 18 juin. Il était reçu avec le vice-président Teva Rohfritsch par Jean Castex, délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques et par Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le but est clair, montrer l’intérêt de la Polynésie française pour la tenue des compétitions de surf des Jeux olympiques à Tahiti.
Si Édouard Fritch se montre si enthousiaste, c’est parce que la Polynésie française est connue internationalement pour abriter des spots de surf comptant parmi les plus beaux et techniques de la planète. Une des étapes des championnats du monde de surf organisés par la World Surf League se tient ainsi chaque année sur le spot de Teahupo’o à Tahiti.

Mais la Polynésie française est loin d’être la seule intéressée par l’accueil du surf en 2024. Biarritz, alliée à trois communes des Landes, Capbreton, Hossegor et Seignosse, Lacanau en Gironde et le site de La Torche en Bretagne ont chacune exprimé leur envie d’accueillir la compétition.
Les prochaines étapes qui attendent les candidatures sont encore nombreuses. En effet, le surf, avec l’escalade sportive, le skateboard et le breakdance sont les quatre nouvelles disciplines proposées par le COJO pour figurer au programme olympique en 2024, sélection confirmée par la Commission exécutive du CIO en mars dernier. Cette sélection sera entérinée lors de la prochaine session du CIO qui aura lieu à Lausanne du 24 au 26 juin. Elle sera suivie par un appel à candidatures du COJO peu après pour les sites de compétition. Resteront encore deux jalons. D’abord les prochains Jeux olympiques d’été de Tokyo 2020 serviront de premier test pour trois des quatre nouvelles épreuves proposées pour 2024 dont le surf. Enfin, la Commission exécutive confirmera définitivement l’inscription de ces nouvelles disciplines lors d’une réunion qui se tiendra en décembre 2020.
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