Ce samedi 22 juin, la base nautique de Vaires-sur-Marne a été inaugurée en grandes pompes dans le cadre des célébrations de la Journée olympique. Il s’agit du premier site sportif neuf livré pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, initialement pensé dans le cadre de la candidature olympique parisienne pour 2012. Située à une quinzaine de kilomètres à l’ouest de la capitale, dans le département de la Seine-et-Marne, la base nautique accueillera dans cinq ans les compétitions de canoë-kayak et d’aviron.
De nombreux officiels avaient fait le déplacement, parmi lesquels figurent la ministre des Sports Roxana Maracineanu ; Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France ; Tony Estanguet, président du COJO de Paris 2024 ; Denis Masseglia, président du CNOSF et Marie-Amélie Le Fur, présidente du CPSF.

Cette nouvelle base nautique olympique offre une rivière artificielle de compétition de 300 m de long, alimentée par cinq pompes de 14 m³/s de débit. Une rivière d’entraînement de 150 m et une rivière paysagère complètent les équipements qui seront offerts aux athlètes en 2024, mais aussi au grand public avant et après les Jeux olympiques. Un canal relie le stade d’eaux vives au bassin qui accueillera les épreuves d’aviron.
Après la mise en eau de la rivière de compétition, Roxana Maracineanu, Valérie Pécresse et Tony Estanguet ont profité de l’installation pour effectuer une première descente en rafting, avant que le président du COJO — triple médaillé d’or olympique en canoë en 2004, 2008 et 2012 — ne s’offre une descente dans son canoë tricolore. L’après midi, le public a pu profiter lui aussi du futur site olympique.

En plus de l’accueil d’un public non-initié, la base nautique va devenir le site d’entraînement des équipes de France et de différents clubs basés sur place. En outre, les Fédérations françaises d’aviron et de canoë-kayak se sont installées sur le site et en ont fait leur siège, au plus près des lieux de compétition.
Comme l’a souligné Marie-Amélie Le Fur, le site est entièrement accessible aux personnes en situation de handicap, tout comme le seront les infrastructures de transports pour s’y rendre. La base accueillera par ailleurs des compétitions paralympiques en 2024.

En somme, et comme l’a noté Tony Estanguet, cette base nautique est un « rêve » pour les athlètes. Un rêve qui les rapproche encore un peu plus avec les Franciliens et les Français des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.
Crédits photo en‐tête : Le Discobole